Exposition « Madagascar » – Musée du Quai Branly
Rencontre avec les arts de la Grande Île. Arts décoratifs, sculpture funéraire, peinture, photographie et création contemporaine : plus de 350 pièces lèvent le voile sur l’art, l’histoire et les cultures de Madagascar, terre d’échanges et d’influences.
Située au large des côtes est-africaines, caressée par l’Océan indien, l’île de Madagascar est un continent en miniature. Une position exceptionnelle, qui explique une diversité – naturelle, linguistique, culturelle – unique au monde. Bien avant l’arrivée des Européens en 1500, ce fragment de terre a constitué un melting-pot extraordinaire au gré des voyages et migrations africaines, perses, arabes, indiennes et sud-asiatiques.
Ces métissages, indispensables à la compréhension de la culture malgache, l’exposition choisit de les révéler à travers les créations artistiques de l’île, chacune replacée dans son contexte et son époque. Un art méconnu, qui transparaît dans le quotidien de ses habitants, dans l’architecture, le mobilier ou les objets personnels (étuis, coiffes ou bijoux) au design épuré. Et qui gagne en raffinement, lorsqu’il a trait au sacré et au monde des défunts, comme en témoignent certaines pièces utilisées dans les cérémonies rituelles funéraires, à l’esthétique subtile, qu’elles soient tissées de soie (textiles) ou sculptées dans le bois (poteaux, sculptures) ou composites (amulettes).
Madagascar par Pierrot Men
Pierrot Men est né en 1954 à Midongy du Sud à Madagascar. Son travail photographique tient à la fois du reportage documentaire et d’une démarche d’auteur. Finement composées, toujours avec discrétion, ses images font preuve d’une étonnante capacité à s’émerveiller sans cesse de son environnement, Madagascar. Son univers est indissociable de la Grande Île, il s’attache à faire découvrir l’essence de son pays. Référence pour la photographie dans l’océan Indien, Pierrot Men a su, par son implication, développer en quelques années l’engouement d’une jeune génération de photographes.
Madagascar regorge de lieux sacrés. À travers toute l’île et encore aujourd’hui, certains arbres, certains points d’eau, montagnes et autres lieux naturels sont considérés comme sacrés, c’est notamment le cas de l’arbre du voyageur. Symbole de l’union entre l’homme et la nature, cet arbre est célébré pour ses tiges creuses qui conservent l’eau de pluie et permettent ainsi au voyageur assoiffé de se désaltérer, pour ses feuilles qui sont comestibles et qui servent également à recouvrir les habitations.
[Source : communiqué de presse]
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